Le jeu devient un problème lorsque vous avez de la difficulté à arrêter.
La science derrière le jeu
Découvrez comment le jeu affecte votre cerveau et les facteurs qui peuvent mener à des problèmes de jeu.
Lorsque vous jouez, votre cerveau libère de la dopamine, le neurotransmetteur du bien-être, qui vous fait sentir excité. On pourrait s’attendre à ne se sentir excité que lorsque nous gagnons, mais notre corps produit cette réaction neurologique même lorsque nous perdons.
Cela signifie qu’une fois que l’excitation du moment prend le dessus, certaines personnes ont du mal à reconnaître quand il est temps d’arrêter de jouer.
De quelle manière le jeu affecte-t-il le cerveau?
En plus de la libération de dopamine dans le cerveau, le jeu s’accompagne d’autres récompenses potentielles, notamment de l’argent, une participation sociale et du plaisir. Si la plupart d’entre nous sont capables de s’en aller lorsque nous perdons et d’adopter des habitudes de jeu plus sécuritaires, d’autres peuvent continuer à jouer pour regagner l’argent qu’ils ont perdu dans un phénomène connu sous le nom de « se refaire ». Ces personnes peuvent commencer à développer des problèmes liés au jeu.
Les recherches menées par Brain Connections explorent comment le jeu peut passer d’un passe-temps agréable à une dépendance. Lorsque le système de récompense du cerveau est altéré par le jeu problématique, de nouvelles habitudes se créent et il est difficile de rompre avec elles. Cela peut conduire une personne à se sentir hors de contrôle. Regardez la vidéo ci-dessous pour obtenir plus d’informations sur ce qui se produit.
Qu’est-ce qui mène les gens à développer des problèmes de jeu?
Plusieurs facteurs peuvent faire courir à une personne le risque de développer un problème de jeu. Des études montrent que des facteurs contributifs tels que l’environnement, les ressources disponibles, l’âge, les troubles de l’humeur, la toxicomanie, le milieu culturel et le statut socioéconomique peuvent augmenter la probabilité.
Conçu par des experts internationaux de la recherche et appuyé par la contribution de nombreux participants, le Cadre conceptuel des habitudes de jeu néfastes (Conceptual Framework of Harmful Gambling) explore huit facteurs associés au jeu problématique. Ces facteurs sont divisés en facteurs propres au jeu (tels que l’environnement de jeu, l’exposition au jeu, les types de jeu et les ressources liées au jeu) et en facteurs généraux (tels que les facteurs culturels, sociaux, psychologiques et biologiques).
Pour en savoir plus sur chaque facteur, visitez greo.ca.
Quels facteurs peuvent mener à un problème de jeu?
- L’environnement de jeu
- Le lieu de résidence des personnes peut avoir une incidence sur la nature et la fréquence de leurs activités de jeu.
- L’environnement de jeu dépend du nombre de casinos à proximité et du type de jeu qui s’y déroule.
- Il est contrôlé et réglementé par les gouvernements et influencé par la demande des consommateurs.
- L’environnement et la communauté dans laquelle vous vivez peuvent avoir une incidence sur votre exposition et votre approche au jeu et influencer le fait que vous développiez ou non des habitudes de jeu néfastes.
- Les ressources liées au jeu
- Il s’agit des ressources dont dispose une personne pour prévenir ou réduire les méfaits et de leur accessibilité et de leur disponibilité.
- Elles peuvent prendre la forme de programmes visant à prévenir le développement d’habitudes de jeu problématiques ou d’outils permettant d’évaluer le risque des produits de jeu.
- Facteurs biologiques
- Des études ont démontré que certaines personnes, comme celles dont le système de récompense du cerveau est insuffisamment actif, peuvent être génétiquement prédisposées aux comportements de recherche de sensations fortes et à l’impulsivité.
- Les études portant sur ces facteurs biologiques révèlent des différences dans les régions du cerveau qui participent à la prise de décisions.
- Cela peut se traduire par une différence dans la manière dont les personnes peuvent traiter les informations relatives aux récompenses, contrôler les impulsions et peser les risques.
- Facteurs culturels
- Certaines communautés considèrent le jeu comme un passe-temps commun, ce qui rend difficile la reconnaissance d’un problème.
- Comme la culture peut avoir une influence centrale sur vos valeurs, il peut également être plus difficile de demander de l’aide lorsque vous en avez besoin.
- Ces pensées ou valeurs communes peuvent influencer l’opinion des gens sur les activités liées au jeu et sur ce qui constitue un problème.
- Facteurs psychologiques
- Les troubles et les conditions psychologiques, en plus des styles d’adaptation, de l’apprentissage social et des croyances, peuvent rendre une personne plus susceptible d’adopter des habitudes de jeu néfastes.
- Les personnes ayant des problèmes de jeu peuvent également souffrir de toxicomanie et de troubles de l’humeur, tels que la dépression et l’anxiété.
- Les personnes qui souffrent peuvent adopter les croyances néfastes suivantes :
- Le sophisme du joueur: Le sophisme du joueur est le fait de croire de manière erronée qu’un événement ou un résultat particulier qui s’est produit plus fréquemment que la normale dans le passé a moins de chances de se produire à l’avenir (ou vice versa). En réalité, la probabilité de tels événements ou résultats ne dépend pas des événements du passé.
- Illusion de contrôle : Une illusion de contrôle se produit lorsqu’une personne croit qu’elle contrôle un résultat qui est incontrôlable. Dans le contexte du jeu, les joueurs estiment avoir des compétences ou des connaissances particulières qui leur donnent un avantage lorsqu’ils jouent (p. ex., l’utilisation d’une machine à sous particulière se traduira par un gain).
Mythes sur le jeu
Lorsqu’il est question du jeu, nous faisons la distinction entre les faits et la fiction.
Conseils pour un jeu plus sécuritaire
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